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Débat d'idées pour donner un prix au vivant

Zone(s) géographique(s): 
Antilles Guyane, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Saint Barthélémy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon, Océan Indien, Mayotte, Réunion, TAAF, Océan Pacifique, Nouvelle Calédonie, Province Nord, Province Sud, Polynésie française, Wallis et Futuna

BARCELONE (Espagne) - Comment donner un prix au vivant? Cette démarche permettrait d'intégrer dans l'économie la gestion des ressources de la planète à l'heure où elles se raréfient mais la nature n'est pas une "boutique", s'alarment les écologues qui redoutent des effets pervers.
Pour Pavan Sukdhev, économiste indien mandaté par l'Union européenne pour rédiger un rapport sur l'économie des écosystèmes, à l'instar de celui du britannique Nicholas Stern sur le réchauffement climatique, donner un prix à la biodiversité est le meilleur moyen de la protéger.
L'érosion de la diversité de la vie animale et végétale représente un coût évalué entre 1.350 et 3.100 milliards d'euros par an au monde, selon les premières conclusions de son rapport qui ont été présentés en mai lors de la conférence de l'ONU sur la diversité biologique à Bonn.
Au congrès de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Barcelone, une étude présentée par le World Resources Institute a évalué à 29,8 milliards de dollars US la valeur économique des récifs coraliens dans le monde, la première consacrée aux ressources marines tropicales (suite de l'article en cliquant ici )